Elie Boissin marie l’humour des mots avec l’amour des femmes et des flots. Ce Pythéas de Mazargues qui a sillonné la Méditerranée en voilier et en plongée écrit désormais les romans de sa vie, au fil de la plume… Dans son cinquantième livre « Pour l’amour des poissons à plumes », il balançait tout sur la cueillette de ces curieux poissons autour de Marseille, des Lavezzi, des Baléares… Quant on sait qu’il s’agit du code utilisé par les pirates d’amphores pour désigner et monnayer leurs forfaits, on ne saurait trop conseiller la lecture de cet ouvrage éponyme, particulièrement «enrichissant »…

Est venu le temps de la plongée professionnelle, au bout d’un narguilé sous le ventre noir et sans repères des super tankers. Avec son lot d’incidents comme racontés dans un ouvrage précédent « Pour les beaux yeux d’une langouste » :

« Je suis au fond, entre la vase et la coque d’un pétrolier de trois-cent mètres par trente, dans une visibilité nulle… Soudain, alors que je me trouve à mi distance de bâbord et tribord, mon narghilé me délivre un véritable fleuve d’eau salée : aucune possibilité de reprendre une bouffée d’air ! Loin, très loin, au bout de l’obscurité, je discerne une raie plus claire. Là bas, tout là bas se termine le plafond d’acier qui pour l’instant me garde prisonnier. La longueur et le poids du tuyau ralentissent mon avance et je décide de décapeler et d’abandonner mon équipement. Alors, enfin allégé, je nage vers cette clarté. Merci à tous les dieux de l’apnée, j’arrive en eau libre et la surface est là, au dessus de moi. C’est alors que je suis terrassé par une syncope… »

La suite sur le site ScubaPeople.

Parution également dans feu « Secrets de Plongée ».

 

 

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